«
Je te déteste, va te faire foutre t’es vraiment qu’un connard ! » Douce parole sortant de la bouche d’une enfant de dix neuf ans, il s’agit ici de Louise, la fille ainée de la famille Lockwood très respectée en ville depuis des générations entière. En effet, depuis plusieurs générations, le père de chaque famille Lockwood a sa place dans le conseil municipal de la ville. «
LOUISE ! Veux-tu tenir ton langage s’il te plait ! » Encore une fois, comme quasiment tout les samedis une énorme dispute allait venir perturber la soirée des Lockwood. – C’est a ce moment la que je fais mon entrée - J’étais encore petite a cette époque, je devais avoir quatre ou cinq ans et pourtant j’étais traumatisée a l’époque par les cris, les pleures mais surtout par ma grande sœur Louise. Tout les soirs c’était la même chose, elle sortait trop, buvait trop et finissait par s’engueuler avec mes parents, son copain et le voisin. En réalité, ce qui dérangeait mes parents n’étaient pas qu’elle se la mette minable tout les soirs, à vrai dire ça lui passeras un jour mais qu’elle salit leur image de personne respectés. Toute une vie de famille basée sur les disputes, et sur la bonne image. Mais quand on a quinze ans, on est rebelle, et on fait tout pour contrarié la raison familiale. Tout ça avait commencée quand je suis née, elle n’a pas acceptée d’avoir un autre enfant avec qui elle devrait partager la place d’enfant gâté. Alors, depuis ce temps la, elle avait enchainé les conneries, plus énorme les unes que les autres. Chez les Lockwood malgré la face heureuse qu’ils montrent lors des grandes réunions du conseil, aucun n’étais vraiment heureux. Mes parents s’aimaient mais avait du mal avec l’adolescente et se détachais donc de la petite dernière, Louise en profiter pour les faire enrager et avoir tout ce qu’elle voulait en échange tandis que moi, je restais a ne rien faire dans ma chambre d’enfant décorée de princesse et de conte de fée qui n’allait pas se réaliser.
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«
Dans la vie, le prince charmant se tire toujours avec la mauvaise princesse ». La télévision allait dans le salon de la propriété. J’étais devant le poste télévisé et je regardais la série que Louise regardait à son tour. J’avais environ neuf ans a cette époque et maman avait demandé a Louise de me garder, après une longue dispute entres les deux femmes qui m’entouraient. Louise avait fini par acceptée en échange de soixante dollars de l’heure. Elle partait alors en courant, visiblement Louise avait l’air d’être au courant de ce qui se passait. «
Lou, qu’est ce qui se passe ? ». A ce moment la, je sentais un regard noir se posait sur moi, et d’un ton assez fort et violent. «
Petit un, tête de mioche, tu ne m’appelles pas Lou, je suis pas ta copine et ensuite petit deux, ça te regarde pas a moins que tu veux pleurer. ». Justement, elle cherchait encore quelqu’un a faire pleurer dans sa journée elle venait de le trouver encore une fois, je serais victime de son énervement. «
En réalité, tu as le droit de savoir. Papa trompe maman avec la fille du maire de la ville, tu sais celle qui a trente quatre ans. En gros, Papa va quitter maman pour elle. Alors maman est parti les voir. » Je la regardais les larmes aux yeux et commençais a crié mais avec ma petite voix d’enfant de neuf ans j’essayais de me faire entendre. «
T’es qu’une menteuse. Papa il aime maman, tout ça parce que ton mec ta largué pour une autre. » Je montais mes escaliers en courant, malgré tout je savais qu’elle avait raison, papa était souvent absent en ce moment et je me demandais toujours ce qu’il allait se passé. Pourtant, j’avais finalement réussit a m’endormir et le lendemain matin, quand je me levais je voyais alors des policiers dans mon salon, parlant a Louise. Un d’eux arrivé vers moi et commençais à me parler. «
Bonjour. Tu t’appelles Birdie-Lou, c’est ça ? Je suis vraiment désole mais tes parents ont eu un accident hier et malheureusement ils n’ont pas survécu. Tu comprends ? Tes parents sont mort ma puce. ». J’allais alors dehors en courant et c’est quand je vu le journal devant la porte que je compris, le titre était clair. «
Charles et Kate Lockwood, sont mort écrasé par un bus hier soir. » J’étais en larmes dans mon jardin, restant assises comme une personne déboussolée sans savoir quoi faire, quoi dire.
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Le chagrin était finalement passé quelques semaines plus tard. Le jour de l’enterrement beaucoup de personnes étaient venu pleurer leur mort et nous présenter leurs condoléances même si réellement Louise s’en foutait pas mal, le pire dans tout ça c’est que la fille du mère de trente quatre ans était venu elle aussi, comme si rien n’était de sa faute, j’avais peut être neuf ans mais pourtant j’avais déjà tout compris. C’était sa faute, a elle et rien qu’a elle. Un mois et demi plus tard, le juge devait rendre un jugement. Le premier pour l’homme qui conduisait le bus et le second pour savoir qui aurait ma garde, même si tout le monde s’en doutait. «
Pour le fait d’être en état d’ivresse et de conduire sans oublié d’avoir causé la mort de deux parents laissant des Orphelins. Michael Williams est déclarée coupable, il est condamné à huit ans de réclusion criminelle. Pour le second jugement qui nous réunis aujourd’hui. La garde de Birdie-Lou Karen Lockwood est remise à sa sœur Louise, ayant la majorité. » Au début, ça me faisait assez plaisir, parce qu’il faut le dire, je pensais qu’après la mort de nos parents et tout ça allait finir par nous rapprochait et qu’elle serait enfin sympathique et aimante avec moi. En me tournant vers elle, je voyais à son visage que finalement rien ne serait différent. Je soupirais, sachant qu’une nouvelle vie commençait mais que finalement l’ancienne était peut être mieux.
La même maison, la même chambre, la même sœur … «
Birdie, viens ici et vite. J’ai soif. » Je descendais alors les escaliers qui menait a ma chambre et arrivé devant elle. «
Tu te fous de moi la ? Tu me fais descendre de la chambre, alors que t’es dans la cuisine a coté du frigo ! ». Je la regardais dans les yeux et ne disais plus rien. «
Minimoys, je serais toi je ferais pas la maligne. T’es sous ma responsabilité donc sous mes ordres, c’est clair. Si tu ne veux pas aller en foyer, tu m’obéis. » Comme a chaque fois, j’exécutais son ordres. Je savais vivre avec elle, c’était dur et pas évident mais vivre dans un foyer ça serait encore pire, surtout d’après les descriptions qu’elle m’en avait faites. Chaque soir, c’était la même chose, elle invitait ses amis sans me demander mon avis, me forcé à rester debout pour exécutait ses ordres et me couchait a trois heures du matin, alors que j’avais école le lendemain. Les années passaient et finalement j’étais devenu comme elle mais en pire. A quinze ans, elle n’avait plus aucun contrôle sur moi. Je me droguais, buvais et couchait avec n’importe qui, j’étais passé de petit ange bien rangé, a démon qui vous en faisait voir de toutes les couleurs. Tout ça a cause d’une seule personne, Louise. Si elle n’avait pas montré cette facette la a une petite fille de neuf ans jamais je ne serais devenu comme ça. D’ailleurs pendant six ans, tout s’étais aggraver avec ses sorties et autre. Mais comme si c’était une malédiction, Louise fut retrouvée morte d’un accident de voiture, sous l’emprise de l’alcool. Dans la famille Lockwood, il ne restait a présent qu’une seule personne, la dernière petite fille autant dire moi.
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Quinze ans, deux mois de prison et finalement un cassier judicaire avec quelques détails dedans : «
vol a l’étalage, possession de cannabis. » Mais quand on fait la tête d’enfant innocent, sans famille et dépressive, quelques séance chez le psychologue et on oublie quasiment tout vos bêtises. C’est un avantage comme les autres. La drogue.. Le seul moyen de s’échapper de la réalité, de croire que la vie peut être magnifique et qu’elle peut l’être tout les jours. A seize ans j’étais devenu le genre de fille a ne pas fréquenter, toujours bien habillée, mais drogué, alcoolique et en plus de ça qui couche avec n’importe qui, même les hommes mariés s’il le faut. Et oui, seize ans, femme facile autant le dire clairement prostituée. La petite fille était bien parti pour faire face a l’autre face totalement étrange. Personne ne pouvait faire changé ça, mes grands mère avaient essayé passant par les psychiatres, les cures de désintox, rien ne marchait mes démons revenait toujours. A la fin, tout le monde avait laissé tomber et me laissait vivre ma vie, au jour le jour sans me donner de conseils, me laissant sombrer dans un avenir carrément horrible et déprimant. Les années sont passé et l’héritage est parti petit a petit dilapidée comme si c’était des jouets banales que tout le monde pouvait avoir. Le marché de la prostitution était en baisse, alors je fus viré comme une sous merde, et devais me trouvé un autre travail. Cela allez être compliqué, sans diplômes, sans centre d’intérêt qui voudrait m’embaucher, heureusement le physique est toujours la pour nous aider. C’est comme ça que je fus embauché dans le bar de la ville en tant que serveuse.
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La drogue était devenue le paradis pour moi. J’étais devenu accro, c’est simple, si je n’avais pas ma dose par jour je devenais agressive, et enragée. C’était encore pire que tout le reste, que ne pas avoir de chocolat pour les enfants ou ne pas avoir son jouet favori. Ça me donner des ailes, quelques chose que personne n’a, une chose tellement précieuse, qui vous fait rêver et vous donne l’impression d’être libre et que personne ne peut rien faire pour vous aidez et vous donnez des ordres. A chaque fois, que j’en prenais avant de dormir c’était la même chose. «
Maman, papa.. », le soir la nuit peut importe, je les voyais tout le temps, comme si je pouvais les sentir, leur parler et qu’ils essayaient de me faire passer un message. C’était effrayant et a la fois drôle et encourageant, tout les soirs j’en prenais un peu plus pour pouvoir les entendre et comprendre ce qu’ils voulaient me dire. Jusqu’au jour ou je vis Louise . «
Arrête, Birdie, arrête tout ça. La drogue et l’alcool arrête tu veux finir comme moi ? je ne pense pas alors arrête ça. ». Je ne l’écoutais jamais, trop déçu de ce qu’elle avait pu faire dans le passé je restais la même jusqu’au jour ou . «
Maintenant c’est clair Birdie. Sois tu arrête la drogue sois tu es viré ! ». Je ne pouvais pas vivre sans mon travail et c’est alors que je dus arrêter la drogue. Pourtant une chose étrange se produit, sans rien prendre je voyais encore mes parents, c’était de plus en plus bizarre et effrayant. La vie devait continué, j’étais de plus en plus seule, renfermée travaillant dans un bar, et malgré tout quelques fois, pour ne plus pensé a rien, la drogue revenait chez moi, pour une nuit ou deux.