“ Live fast, die young, and have a beautiful looking corpse ”

001. PRÉNOM(S) Gaspard Eliott, mais appelez moi tout simplement Eliott. Je ne supporte pas mon premier prénom, vous ne trouvez pas que ça fait un peu trop.. français ? Ҩ 002. NOM(S) Camden, ouais, Camden, la menuiserie. Mon père en est le responsable. Ҩ 003. ÂGE Vingt-et-un ans depuis vingt-et-une années. Ҩ 004. NATIONALITÉ Américaine naturellement. Ҩ 005. DATE DE NAISSANCE treize janvier 1990. Ҩ 006. LIEU DE NAISSANCE Ici même, à Chester. Ҩ 007. EMPLOI Je suis publiciste bien que je sois jeune. J'ai été de suite embauché, sans vouloir être vaniteux, ma créativité n'a pas de limite. Ҩ 008. STATUT SOCIAL J'suis fou amoureux de Charbon, mon petit chat. Ҩ 009. GROUPE Cursed of course ! Ҩ 010. CÉLÉBRITÉ Alex Pettyfer. Il est beau ? Oui, il est à moi.

J'ai toujours le chapelet en chêne crée par mon père enfouie dans la poche de mes vestes sans que personne ne le sache. J'estime qu'il me porte chance. Ҩ Je hais la France, les français, les françaises, la tour Eiffel et tout ce qui concerne ce pays. J'ai mes raisons à vrai dire. Ҩ Une peur est incrustée en moi, une peur on ne peut plus originale puisque ce sont les gommes qui m'effraient, qui me mettent mal à l'aise. Je ne sais comment l'expliquer, je trouve cet objet angoissant. Ҩ Je pratique le hip-hop depuis l'âge de sept ans. J'aime ça, danser, communiquer et respirer d'une seconde façon. Cette passion reste secrète, je ne l'avoue qu'à très peu de personne. Ҩ Mon acteur favori est James Dean, c'est en réalité mon idole. Je collectionne des bouquins, des dvd, des musiques, des affiches, tout ce qui le concerne. Il est parfait. Ҩ J'aime beaucoup la compagnie des filles mais j'avoue que j'ai toujours préféré les hommes bien que je ne me l'avouerai jamais. Ҩ Je déteste les fast-food, je trouve ça vulgaire, ingrats. Ҩ Une cicatrice est présente sur mon mollet gauche. Petit, je me le suis ouvert en tombant sur une bouteille de bière. Ҩ L'initial de mon premier amour est inscrit sur mon épaule droite. Je tente vainement de la cacher désormais à l'aide de font de teint. Ҩ J'aime beaucoup les voitures et la mode, ce qui est particulièrement contradictoire..

001. PRÉNOM Alan, c'est mon prénom. Ҩ 002. PSEUDO Il suffit de rajouter un x à mon prénom. Quand j'y pense, ça fait légèrement bestah Alanx. Ҩ 003. ÂGE Je n'ai que quinze ans. Ҩ 004. PAYS France depuis toujours. Ҩ 005. PRÉSENCE 5/7j Je suis un geek. Ҩ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR bazzart !Ҩ 007. CE QUE J'EN PENSE Il est légèrement parfait. Ҩ 008. RÉSERVATION AVATAR Je veux bien, merci ! Ҩ 009. CODE song of death Ҩ 010. CRÉDITS tumblr. Ҩ 011. DERNIER MOT Pourquoi les chinoises ont toujours deux troues dans leurs culottes ?

i'll eat you up

→ 15 avril 2011, 09h42 à Chester.

Le paysage verdâtre avait débuté à défiler sous mes yeux éblouis par la splendeur de ce qui s'imposait à moi, de ce qui m'avait tant manqué durant toutes ces années. Mes deux yeux se réhabituaient lentement à l'étrangeté qui m'entourait. La brume pesait malgré tout sur la ville, la plongeant dans une sombre et sinistre matinée d'automne.

À plus mon taxi avançait dans les sentiers qui servaient de routes, à plus les souvenirs m'envahissaient une seconde fois. Je me remémorais alors la fois où dans ce coin de la forêt, j'avais perdu Gribouille, mon ours en peluche. Un sourire vint alors se nicher sur le coin de mes fines lèvres qui avaient tant servie sous l'arrêt de bus qui était présent sous mes yeux. Je me souvenais encore de tous ces baisers volés à ces demoiselles ici, les jours de pluies. La jeunesse. Ma jeunesse, elle était ici, à Chester. Première dent perdue, premier mot à lire, premiers devoirs, premières copine, premier baiser, première fois, première gueule de bois et premier diplôme. Je ne pouvais le nier, j'avais laissé ici la plus grande partie de ma vie. Je m'étais toujours plu ici. C'était certes une petite ville, ce qui était contradictoire à ma créativité, mais je m'y plaisais. La vie y était calme, douce. C'était ce dont j'avais toujours eu besoin et pourtant, sous un simple coup de tête j'avais alors pris la décision de tout plaquer.

L'amour avec un grand A ? Oui, j'y croyais et ce fut bien un con avec un grand C qui m'y avait fait croire. J'étais persuadé d'être supérieur aux autres, je ne parlais que très peu et j'avais sans cesse la tête plongée dans des croquis des plus variés. Et il était arrivé subitement dans ma vie. Il était pire que moi. Il était malsain, traître et il me tenait tête. Il me comprenait. Il était le seul. Il disait m'aimer, il clamait vouloir consacrer sa vie à mon bonheur. Naïf, je me noyais de ces propos, naïf, j'étais follement tombé amoureux de son regard, de sa voix, ses lèvres. Ne voulant témoigner de notre homosexualité, on avait eu la bravoure d'être lâches. Bravoure car c'était à Paris qu'on avait décidé de fuir. Paris, sa ville natale, l'une des capitales de l'amour. Un soir d'été, j'avais fabulé à mes parents en inventant un travail trouvé à Paris. En aucun cas j'allais leur avouer que j'étais amoureux d'un garçon. Je n'en avais certainement pas l'audace. Et ce fut le lendemain qu'on quitta Chester pour Paris.

On ne roulait pas sur l'or, on logeait dans un petit loft misérable mais on était heureux, on s'aimait. Puis tout a commencé.

FLASHBACK → 6 mars 2008, 00h07 à Paris.

J'étais tendrement collé à lui, l'homme que j'aimais, l'homme pour qui je pouvais donner ma vie sans aucun scrupule. Ma tête était nichée dans son cou ce qui me permettait de humer sa douce odeur, celle qui m'envoutait depuis un an. Ma main allait et venait sur son torse, parfaitement dessiné. L'avenir m'effrayait tant. On ne pouvait certainement pas continuer à vivre comme ceci, pauvres et amoureux. L'amour triomphait de tout paraissait-il, mais on en voulait plus. On voulait avoir une seconde raison de rentrer au loft que de se retrouver. Comme toutes les nuits, après une folle et active partie de jambe en l'air, on se susurrait des mots doux, notre idylle se retraçait d'elle même dans nos propos, dans nos regards, dans nos baisers. Mes yeux se fermaient avec une lenteur extrême, tandis que lui, je le soupçonnais de ne pas s'endormir avant un certain moment. Je fus brusquement réveillé lorsqu'il bondit sur lui même en me serrant contre lui. Je vins poser à la même allure mon regard sur lui. Ses yeux étaient grands ouverts, comme sa bouche. De la peur, je lisais de la peur sur son visage. T-t-t-tu la v-v-vus ? Le gars là ! Il y a-a-av-vait un gars dans la ch-chambre ! balbutiait-il. Avoir vu quoi ? De quoi parlait-il ? Il se leva alors avant même que je puisse répondre et intrigué, je ne trouvai que le moyen de le suivre. On se dirigea alors dans la cuisine, là où j'avais cette curieuse impression d'être fixé. On était plongé dans un noir persistant. Peur, oui, je ressentais sa peur et ce n'était que le début. On en conclut qu'il avait du faire un cauchemar et on repartit se coucher. Ce genre de cauchemars se répétait de plus en plus souvent, et même quelques fois, en pleine journée.


FLASHBACK → 17 mars 2008, 13h019 à Paris.

On avait débuté des séries de disputes depuis cinq ou six jours. Il en devenait fou. Il était persuadé du fait qu'un esprit frappeur me poursuivait. Il prétendait rentrer en contact avec la nuit. Son comportement m'effrayait, il m'effrayait.